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Ce cas en deux parties relate le parcours de Mélanie La Couture, successivement directrice du fonds de dotation de l’Orchestre symphonique de Montréal (2002-2005), directrice générale adjointe (2005-2007) et chef de l’exploitation (depuis 2007). Le cas présente les réflexions de Mme La Couture concernant les défis auxquels elle fait face dans chacun de ces postes. Après le développement d’un fonds de dotation, la gestionnaire comme directrice générale adjointe s’intéresse non seulement aux enjeux stratégiques et à leur mise en œuvre, mais aussi à la gouvernance de l’institution. Le poste de chef de l’exploitation comporte des défis humains puisque la gestionnaire doit désormais acquérir une crédibilité auprès de ceux qui furent ses collègues de travail, mais surtout des défis managériaux, car la principale tâche de la gestionnaire est de trouver des moyens de boucler le budget de l’organisme, dans un contexte économique et concurrentiel complexe.

Ce cas relate le parcours de Madeleine Careau, nommée directrice de l'OSM en 2000, à la tête de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM). Elle a eu à affronter deux crises majeures à savoir le départ du maestro Charles Dutoit (avril 2002) et la grève des musiciens de l'orchestre (mai à octobre 2005). Elle a su convaincre Kent Nagagno de prendre la relève et a finalement réussi à obtenir une réponse favorable au projet de construction de la salle symphonique de Montréal. La gestionnaire a fait preuve d'un leadership aux couleurs féminines en adoptant une approche participative notamment avec les nombreuses parties prenantes qui gravitent autour de l'OSM. Elle est allée chercher Lucien Bouchard, ancien premier ministre du Québec, pour négocier la convention collective des musiciens. Elle a su obtenir le soutien de la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, pour le lancement de la salle. Finalement, grâce à l'appui d'Hélène Desmarais, la Fondation OSM est mise sur pied pour célébrer les 75 ans de l'OSM.

L’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal (OM) compte plus de 28 années d’activité dans la promotion de la musique classique et des interprètes canadiens avec une démarche artistique et une approche pédagogique particulières notamment par l’intermédiaire de son jeune et charismatique chef d’orchestre et directeur artistique, Yannick Nézet-Séguin. En 2008, Luce Moreau est nommée présidente-directrice générale. Le principal mandat qui lui est confié est de préparer l’OM à entrer dans une nouvelle phase de son développement et de l’accompagner dans cette démarche. L’intensité de l’environnement concurrentiel, tant sur le plan artistique que sur le plan des sources de financement, et les nouvelles activités à l’international de Yannick Nézet-Séguin amènent les hauts gestionnaires de l’orchestre à s’interroger sur le futur positionnement stratégique de l’OM et sur l’élaboration de la stratégie de financement pour en assurer son développement et sa viabilité à long terme.

L’Orchestre symphonique de Québec, véritable institution dans la ville de Québec, pouvait jadis compter sur un large réseau de bénévoles pour l’assister dans diverses activités, mais c’est de moins en moins le cas. L’OSQ connaît des difficultés financières et a dû procéder à des suppressions d’emplois. La présidente de l’Association des bénévoles de l’OSQ évoque la faible reconnaissance dont l’Orchestre fait preuve à l’égard des bénévoles. De son côté, la PDG de l’Orchestre voit les bénévoles comme des employés « comme les autres » et souhaite leur confier des tâches que, historiquement, les bénévoles ne faisaient pas, par exemple, la recherche de financement. Le cas montre les défis de la gestion des bénévoles : leur recrutement, leur rétention, la supervision et la coordination de leur travail, leur formation, l’harmonisation entre leurs compétences et les besoins de l’organisme, ainsi que la reconnaissance de leur travail. Les défis futurs consistent aussi à rendre les bénévoles plus autonomes et à gérer la résistance aux changements.

Le cas raconte l'évolution de l'Orchestre symphonique régional de Beauce et des nombreux conflits qui jalonnent son histoire.

Jacques Lacombe connaît un début d'année 2004 exceptionnel. Du 2 au 22 janvier, il remplace au pied levé le chef Michel Plasson pour les six représentations de Werther qu'il devait diriger au Metropolitan Opera de New York. Sa performance au « Met » a été chaleureusement applaudie, tant par la critique que par le public et l'administration de cette institution d'envergure. On dit déjà que Jacques Lacombe a été ajouté sur la liste des « sauveteurs », ces chefs qui sont appelés lorsqu'il y a des annulations de dernnière minute. La direction du « Met » discute même avec lui d'un retour dans deux ans. Ce cas relate sa carrière et sa façon de diriger.

Cora Tsouflidou, la Reine du petit déjeuner au Québec, préside aujourd'hui aux destinées d'une entreprise familiale saluée par tous. Or, cette société, elle l'a montée de toutes pièces avec ses enfants et avec les conjoints de ces derniers. Au début de janvier 2003, l'entreprise comptait, après huit ans d'activité, 63 restaurants, tous détenus en franchise, dont 52 au Québec. La fondatrice de la chaîne nourrissait alors l'ambition d'étendre son réseau à l'ensemble du Canada dans un premier temps, puis aux États-Unis, avant d'investir les autres continents. En 2003, elle escomptait ouvrir, en Ontario seulement, pas moins d'un restaurant par mois, la période hivernale exceptée. Et au cours des dix prochaines années, après avoir préparé l'un de ses enfants à la direction, elle espère faire de Chez Cora Déjeuners le concept référence à l'échelle internationale en matière de restauration-déjeuner.

Marc David entame sa neuvième saison comme directeur artistique et chef attitré de l'Orchestre symphonique de la Montérégie (OSMONT). Porté par une énergie intarissable, il est également chef attitré de l'Orchestre symphonique de Terre-Neuve. Grandement sollicité comme chef invité, ses plus récents engagements l'ont amené à diriger des orchestres au Canada, aux États-Unis, en Suisse et au Mexique.