Mike Ward et le petit Jérémy : drôle ou pas, là n’est pas la question!
Mike Ward and Little Jérémy: Funny or Not, That’s Not the Point!
Ce cas présente le litige opposant deux personnages publics. D’un côté, Mike Ward, humoriste québécois, est renommé pour son humour « cru », ses blagues « coup de poing » et ses propos dérangeants. De l’autre, Jérémy Gabriel, mieux connu sous le pseudonyme de « Le petit Jérémy », est atteint du syndrome de Treacher Collins, qui se caractérise par des malformations faciales et une surdité sévère. Ce dernier est devenu un personnage public, participant à des émissions de télévision, publiant son autobiographie et chantant (prestations et lancement d’albums).
Le cas permet une riche discussion des positions des uns et des autres (artiste, agent, producteur, diffuseur, assureur, société) par rapport à l’important enjeu de la liberté d’expression. De plus, il permet de discuter des impacts du jugement du Tribunal et de ses possibles répercussions sur les entreprises et les organismes œuvrant dans le domaine culturel (et particulièrement dans celui de l’humour et du spectacle). Il permet aussi d’explorer les considérations légales, notamment l’évaluation des risques, dont la bonne gestion relève des cadres de ce secteur.
Only the abstract is available in English.
This case discusses a legal dispute between two public figures. On one side is Mike Ward, a Quebec stand-up comedian known for his “crude” humour, his “punchy” jokes, and his disturbing comments. On the other is Jérémy Gabriel, better known as “Little Jérémy,” who has Treacher Collins syndrome, a condition characterized by facial malformation and severe hearing loss. Gabriel became a public figure, appearing on television, publishing his autobiography, and singing (performances and album launches).
This case lends itself to a probing discussion of the positions of stakeholders on all sides of the freedom of expression debate (artists, agents, producers, broadcasters, insurers, society). It also lends itself to a discussion of the impact of the court ruling and its possible repercussions on companies and organizations in the cultural sector (particularly those related to comedy and show business) as well as of the legal implications, including risk assessment, that must be managed by executives in this sector.
Liberté d’expression et droit à la dignité, à l’honneur et à la réputation
À la fin de l’analyse de ce cas, l’étudiant :
Liberté d’expression et droit à la dignité, à l’honneur et à la réputation