Jouets du Velay (A, B et C) (Les)
Les jouets du Velay est une société française créée en 1903, spécialisée dans la production de jouets pour enfants. Outre la fabrication des jouets, elle assure depuis longtemps la vente de ces jouets au moyen d’un catalogue qui bénéficie d’un bon réseau de distribution à travers la France et d’un réseau de magasins achetés au fur et à mesure sur l’ensemble du territoire. Aussi, la société édite un journal sur les jeux pour enfants, Le paradis des enfants. Ce modèle d’affaires original a longtemps fonctionné, mais depuis les années 1980, l’entreprise voit sa situation se dégrader. La bonne santé historique du journal a dissimulé, une vingtaine d’années durant, la compétitivité déclinante du secteur de la production. La concurrence des pays émergents qui produisent des jouets beaucoup moins chers, mais aussi de moins bonne qualité, explique cette situation. Si l’activité commerciale de vente de jouets est à peu près à l’équilibre, la production voit son déficit se creuser. Les bonnes ventes du journal dissimulent ce déficit. Mais, pour la première fois en 2014, le résultat déficitaire va devoir entamer le capital social, ce que Jacques Lauvergne, l’héritier de la dynastie familiale, trouve inacceptable. Dans la partie A du cas (Vendre ou ne pas vendre), le dirigeant se demande s’il doit accepter l’offre de La banque du Velay, partenaire de longue date de l’entreprise, de racheter de l’entreprise pour trois millions d’euros. Dans la partie B du cas (Le projet de reconversion), les dirigeants, ayant décidé de ne pas vendre l’entreprise, évaluent la faisabilité d’un projet de reconversion partielle dans une activité de luxe. Finalement, la partie C du cas (Deux projets alternatifs) présente deux autres projets de sauvetage de l’entreprise : un projet de modernisation porté par le syndicat et un projet de liquidation porté par la banque.
Une vision critique des IAS/IFRS