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Kevin Geddart est professeur dans une grande école de gestion nord-américaine. Après des années de recherche appliquée auprès de nombreuses entreprises, le chercheur a mis au point un modèle et une méthode pour déterminer les enjeux culturels d’un projet de transformation organisationnelle et pour mesurer les points de friction et d’affinité entre culture organisationnelle, sous-cultures et cultures individuelles. Soucieux de transmettre ces connaissances aux praticiens, il les publie dans un livre pratique s’adressant aux gestionnaires et donne de nombreuses conférences et formations en entreprise. Il est cependant submergé par les demandes de cadres qui ont besoin d’accompagnement pour bien utiliser son outil et sa méthode. Avec le soutien du Bureau de transfert technologique de l’université, il s’entend avec SapientFirst Consulting, une firme spécialisée en stratégie et en management, et lui accorde une licence d’exploitation commerciale exclusive.

Le cas soulève la question de la nature et de la diffusion des connaissances scientifiques en gestion dans la société et particulièrement dans les organisations. Il permet notamment de s’interroger sur le bien-fondé de commercialiser de telles connaissances, sur le rôle des consultants dans leur diffusion et leur vulgarisation, ainsi que sur les enjeux éthiques en lien avec la « privatisation  » des connaissances issues de la recherche publique.

Only the abstract is available in English.

Kevin Geddart is a professor at a large North American business school. After years of applied research at many different companies, Geddart had developed a model and method for determining the cultural aspects of an organizational transformation and for measuring the points of friction and affinity between organizational cultures, sub-cultures, and individual cultures. Wishing to disseminate his knowledge to practitioners, Geddart published a practical guide for managers and delivered many lectures and in-house training workshops. He was nevertheless overwhelmed with requests from managers needing help learning how to use his tool and method. With the support of his university’s technology transfer office, he concluded an agreement with SapientFirst Consulting, a firm specializing in strategy and management, granting it an exclusive commercial exploitation license.

This case raises the issue of the nature and dissemination of scientific management-related knowledge in society and in organizations. In particular, it raises questions about the legitimacy of commercializing such knowledge, the role of consultants in its dissemination and popularization, and ethical issues related to the “privatization” of knowledge acquired through public research.

Depuis son plus jeune âge, Marie-Louise Roy déborde d'énergie et de créativité. Elle apprend à canaliser son énergie en participant à des ateliers de rebirth et elle creuse son arbre généalogique, non pas pour connaître ses ancêtres, mais pour découvrir les secrets de famille et comprendre qui elle "est vraiment". Sa créativité s'exprime aussi bien à travers la couture que l'architecture; c'est vers l'architecture qu'elle se tourne. Devenue architecte, elle travaille dans plusieurs bureaux. Ses projets l'intéressent; par contre, son environnement professionnel ne la satisfait toujours (l'architecture est essentiellement une profession dominée par des hommes). Lassée par certaines attitudes, elle se lance dans le travail autonome, crée sa pratique où architecture et urbanisme se marient avec environnement et aménagement. Mettant à profit son expérience dans le domaine de la thérapie psycho-corporelle, elle organise des ateliers où les participants apprennent à connaître leur être le plus profond. Au cours des dernières années, Marie-Louise Roy est parvenue à faire la synthèse entre sa créativité, sa spiritualité et sa profession. Ele publie (Paroles Angéliques) et elle compose car la musique s'est aussi installée dans sa vie.

Since childhood, Marie-Louise Roy has been known for her energy and creativity. Over the years, she learned to channel her energy by attending rebirthing workshops – she also researched her family tree, not to find out who her ancestors were, but to uncover what she describes as the “family secrets” and understand who she “really is.” As a student, she expressed her creativity through dressmaking, but it was to architecture, her long-standing passion, that she was drawn when selecting a career. After graduating, she worked for some well-known architectural firms, but despite interesting projects, found the workplace mentality in a male-dominated profession difficult to cope with. Weary of some of the attitudes she encountered, she launched her own practice based on an unusual combination of architecture, urban planning, environment, and development. She also decided to make use of her years of psycho-corporal therapeutic training and began offering workshops where participants could learn about their inner selves. Over the years, Marie-Louise has combined creativity, spirituality, and professional expertise. She is a published writer (Paroles Angéliques) and an accomplished musician with several CDs to her name.

Ce cas décrit la vie professionnelle et les recherches en matières de pédagogie du professeur C. Christensen qui a enseigné la gestion pendant plus de 40 ans à la Business School de l'Université Harvard. L'enseignement par la méthode des cas ne s'improvise pas, comme le montrent les observations du professeur, mais obéit à une compréhension des divers mécanismes qui font partie de cette méthode (connaissance de la matière, mais aussi familiarité avec le processus de gestion-réponse-écoute).

This document describes the work life and research of Professor C. Roland Christensen, who taught management for more than 40 years at the Harvard Business School.

Case method teaching cannot be improvised, as is witnessed by Professor Christensen’s remarks, but requires an understanding of the various mechanisms that make up the method (knowledge of the material, but also familiarity with the process of managing-responding-listening).

Dans cette histoire de cas, le professeur Laurent Lapierre fait le récit de l'apprentissage d'une méthode qu'il suje la plus compatible avec la formation à la gestion et au leadership. Il décrit une utilisation de la méthode des cas comme méthode de recherche et comme méthode d'enseignement, une méthode qui s'apparente aux approches cliniques dans le cas du leadership et qui s'apparente à une approche pratique pour la formation aux habiletés de direction.

Dans cette histoire de cas, le professeur Laurent Lapierre fait le récit de l'apprentissage d'une méthode qu'il suje la plus compatible avec la formation à la gestion et au leadership. Il décrit une utilisation de la méthode des cas comme méthode de recherche et comme méthode d'enseignement, une méthode qui s'apparente aux approches cliniques dans le cas du leadership et qui s'apparente à une approche pratique pour la formation aux habiletés de direction.

Cette étude de cas présente le cheminement du professeur Guy Archambault avec la méthode des cas, à partir de sa découverte de la méthode comme étudiant jusqu'à son utilisation experte comme professeur. Guy Archambault nous fait part des exigences particulières de la méthode des cas pour le professeur et pour les étudiants. Il élabore sur un certain nombre d'habiletés de pédagoguie nécessaires au succès de l'enseignement par la méthode des cas.

This case study follows the path that led Professor Guy Archambault to the case method, from his first discovery of this method as a student to his skilled use of it as a professor. Guy Archambault talks about the specific demands placed on both the professor and students by the case method. He also examines in detail several pedagogical skills that are essential to the success of teaching using the case method.