CHRONO Flex, la confiance au centre
Depuis quelques années un mouvement émerge en faveur d’entreprises qualifiées de « libérées » qui fait l’objet d’une médiatisation croissante (ouvrages de prosélytisme, articles de presse, conférences, émissions de télévision, offre de conseils). Au sein de ces entreprises, les salariés jouissent d’une grande liberté et sont incités à faire preuve de larges initiatives, dans le cadre d’une relation de confiance entre la direction et le personnel salarié. Les dirigeants des entreprises libérées mettent en avant l’individu (sa liberté, son bonheur au travail), mais promeuvent aussi des formes de collectifs de travail originales, évoquant les groupes autonomes. La confiance aux salariés est placée au centre de leur modèle managérial.
Parmi ces entreprises, CHRONO Flex est une PME qui propose un service d’entretien 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à toute société utilisant des flexibles hydrauliques. Après une croissance remarquable de 1995 à 2007, l’entreprise s’est trouvée en récession en 2008. La crise de 2009 ne fera qu’aggraver une situation déjà détériorée, avec une chute de plus de 30 % du chiffre d’affaires et un déficit important. En 2010, le président, Alexandre Gérard, décide de tenter l’aventure des « entreprises libérées ». Depuis, les ventes sont reparties à la hausse alors que le marché reste difficile. Aujourd’hui, leader sur le marché national, l’entreprise croît à l’international.
Le modèle organisationnel et managérial a contribué au positionnement enviable de cette société, mais la « libération de l’entreprise » ne va pas sans rencontrer quelques difficultés.
Le cas s’intéresse principalement à la transformation d’une organisation, au choix d’un modèle organisationnel et managérial, à la conduite d’un changement concernant le fonctionnement d’ensemble de l’entreprise et aux conséquences qui en découlent pour la GRH.
Le cas vise d’abord à :