Le cas explore les évènements entourant le congédiement de Nathalie Bondil. Directrice du du Musée des Beaux-Arts de Montréal depuis 2007, figure de proue du renouveau muséal québécois, Mme Bondil a été remerciée en juillet 2020, dans la foulée de l’enquête d’une firme externe faisant état d’un climat toxique au sein de l’institution. L’histoire s’est vite propagée sur la place publique : d’un côté, Mme Bondil a exprimé dans les médias que, selon elle, son éviction n’aurait rien à voir avec des problèmes de climat de travail toxique, mais plutôt avec son refus de soutenir publiquement l’embauche de Mary-Dailey Desmarais comme directrice de la conservation du Musée. De l’autre côté, les membres du conseil d’administration, notamment son président Michel de la Chenelière, ont dénoncé l’approche de Mme Bondil devant la situation, qui perdurait depuis des années, et justifié son renvoi. Le cas se prête à l’élaboration d’une réflexion sur les logiques de management.
Only the abstract is available in English.
The case explores the events surrounding the dismissal of Nathalie Bondil. Director of the Montreal Museum of Fine Arts since 2007 and a leading figure in Quebec’s museum revival, Bondil was fired in July 2020 in the wake of an external firm’s investigation into a toxic climate at the institution. The story quickly became public: on the one hand, Bondil stated in the media that she believed her ousting had nothing to do with toxic work environment issues, but rather with her refusal to publicly support the hiring of Mary-Dailey Desmarais as the museum’s director of curatorial services. On the other hand, members of the Board of Trustees, including its chair Michel de la Chenelière, denounced Bondil’s approach to the situation, which had been going on for years, and justified her dismissal. The case lends itself to a reflection on various management rationales.