Le lancement du festival littéraire Metropolis bleu : enjeux liés à la création d’un OBNL culturel à Montréal
À la fin des années 90, de nombreux écrivains anglophones montréalais se considéraient comme « écrivains sans pays », car ils n’étaient acceptés ni en tant qu’auteurs québécois par la communauté francophone, ni comme auteurs anglais au sein de la communauté littéraire anglophone du Canada, essentiellement basée dans la région de Toronto. En réponse au statut d’« artistes anglophones orphelins », Linda Leith fonde la soirée « Write pour écrire » en 1996. Inspirée par le succès de cet événement, elle tente, sans succès cette fois, de lancer une nouvelle revue littéraire. Fouettée par cet échec, elle essaie de rallier la communauté littéraire montréalaise autour d’un nouveau festival multiculturel, mais se heurte rapidement au refus du syndicat des écrivains francophones, l’UNEQ. Contrainte de travailler seule, elle finit par lancer la première édition du festival en 1999.
Le cas adopte le point de vue de Linda Leith, au moment où elle tente de mettre sur pied ce festival et qu’elle fait face à des réactions inattendues d’importantes parties prenantes.
À la fin de la séance, les étudiants et étudiantes seront capables de :
The Launch of the Blue Metropolis Literary Festival: Challenges in Creating a Cultural NPO in Montreal
Only the abstract is available in English.
In the late 1990s, many English-speaking writers in Montreal considered themselves to be ‘writers without a country’ since they were neither accepted as Quebec writers by the French-speaking community nor as English writers by Canada’s English-speaking literary community, which was mainly based in the Toronto area. In response to the status of the ‘orphaned English-speaking artist,’ Linda Leith created the Write to Write evening in 1996. Inspired by the success of this event, she tried, unsuccessfully this time, to launch a new literary magazine. Spurred on by this failure, Leith tried to rally Montreal’s literary community around a new multicultural festival, but was quickly rebuffed by the French-speaking writers’ union, UNEQ. Forced to work alone, she finally launched the festival's first edition in 1999.
The case adopts Linda Leith’s point of view as she attempts to set up the festival and faces unexpected reactions from key stakeholders.